Retour sur mon déplacement au Canada :

Durant ce déplacement, j'ai participé à des rencontres et événements pour renforcer les relations franco-canadiennes.

Tout a débuté par un dîner officiel avec le Premier Ministre Justin Trudeau, et le Premier Ministre Gabriel Attal à l’occasion de son déplacement officiel au Canada. Ce fut un moment privilégié pour discuter des enjeux bilatéraux et des questions internationales.

Ensuite, nos échanges avec les parlementaires canadiens ont été riches et diversifiés, portant sur des sujets cruciaux tels que l'intelligence artificielle, la francophonie et les implications du CETA. Ces discussions approfondies renforcent nos liens et notre compréhension mutuelle.

L'inauguration du monument national AMICITIA à Ottawa a été un moment émouvant et fort. Attendu de longue date, ce monument célèbre notre histoire commune de quatre siècles et plus de 90 ans de diplomatie officielle, ce monument symbolise la force de l’amitié de nos deux pays.

Lors de mon séjour à Ottawa, j’ai eu le privilège d’échanger avec la présidente du Sénat canadien, Raymonde Gagné. Nos échanges ont porté sur les différences entre nos institutions parlementaires et notre coopération culturelle et universitaire.

J’ai également pu échanger avec mes homologues canadiens sur la diversité culturelle, la lutte contre le réchauffement climatique et le prochain sommet de la francophonie.

J’ai profité de mon passage à Ottawa pour rencontrer la communauté française dans le cadre d'une réunion publique participative où nous avons pu discuter de leurs préoccupations et des travaux parlementaires en cours.

À Montréal, j'ai eu l'opportunité de rencontrer les responsables de la nouvelle Alliance Française, renforçant ainsi nos engagements culturels partagés.

Enfin, j’ai inauguré le colloque sur la souveraineté culturelle et les défis numériques, réunissant des experts du Canada, de la France, de la Belgique et du Québec, était une étape cruciale dans notre compréhension commune des enjeux contemporains.

De nombreux échanges et travaux conjoints que j’aurais l’occasion de poursuivre dans le cadre de nos prochaines rencontres interparlementaires en septembre.

Lors de mon déplacement au Vietnam, j'ai eu l'opportunité d'échanger avec les responsables de la cellule psychologique auprès des établissements homologués par l’AEFE. Ensuite, j'ai rencontré les membres de la section FDM à Hô Chi Minh-Ville, où nous avons partagé des idées et des expériences enrichissantes.

J'ai également visité et échangé avec les équipes pédagogiques des établissements homologués par l’AEFE, témoignant ainsi de leur engagement dans l'éducation. J’ai ensuite pu échanger avec les conseillers élus des Français du Vietnam, Laurent Fischer, Sébastien Pollet et Marc Villard.

La rencontre avec Thibaut Giroux, Président de la chambre de commerce française au Vietnam, ainsi qu’Adam Koulaksezian, son directeur exécutif, a été l'occasion de se pencher sur les relations économiques entre nos deux pays. J'ai également eu le plaisir de rencontrer Jonathan Sourintha, fondateur de l’entreprise HRK Group, qui lutte contre la pollution plastique en explorant le potentiel des matériaux biosourcés et biodégradables comme AquaFlex et BioFlex.

Enfin, un échange avec le directeur et les chercheurs de l’École française d’Extrême-Orient m'a offert un aperçu de leurs travaux et recherches.

Retour sur mon déplacement au Cambodge:

Accueilli à Phnom Penh par Madame la Consule générale de France, Sophie Guéguan, nous avons pu échanger sur les enjeux et problématiques rencontrés par nos compatriotes au Cambodge. On compte 5 500 ressortissants français inscrits sur le registre consulaire. Une communauté diverse, installée depuis une trentaine d'années, composée à plus de 50% de franco-cambodgiens. Le Cambodge compte également de nombreuses PME créées par des Français. A l’aube du Sommet de la Francophonie, qui se déroulera à Paris en octobre prochain, on recense près de 500 000 francophones au Cambodge, soit 3% de la population, et entre 40 000 et 45 000 apprenants du français. Les autorités cambodgiennes ont manifesté leur intérêt afin de recevoir le prochain Sommet de la Francophonie en 2026.

S’en est suivi une soirée avec les membres de l’association Français du Monde où j’ai pu retrouver notamment Florian Bohême , conseiller élu des Français du Cambodge ainsi qu’ Yvon Chalm, président de la section locale de l’association. Nous avons pu échanger sur les sujets de santé et de protection sociale rencontrés par nos compatriotes établis au Cambodge, et la demande de Florian Bohême, soutenue par les parlementaires, de tenir des assises de la protection sociale pour nos compatriotes établis hors de France.

Afin de pouvoir venir en aide à nos compatriotes les plus vulnérables, il demeure essentiel que le gouvernement finance adéquatement la mission de service public de la Caisse des Français de l'étranger (CFE).

Par la suite, j’ai pu visiter le Lycée français René Descartes de Phnom Penh et échanger avec le proviseur, M. Gilles Perinet. Cet établissement conventionné auprès de l’AEFE accueille de la maternelle au lycée 1 241 élèves dont 50 % de nationalité française. L'établissement a des projets de rénovation afin de moderniser et permettre un accueil optimal pour les élèves. J’ai pu également échanger avec le directeur de l’École Française Internationale de Phnom Penh au Cambodge qui travaille pour que son école puisse être homologuée par l’AEFE. Une nouvelle réglementation prive l'établissement de la possibilité de bénéficier du CNED réglementé pour ses élèves qui préparent des examens. Une demande de dérogation sera faite afin de permettre la continuité du parcours scolaire des élèves de lycée.

A l’occasion d’une réception organisée par M. l’Ambassadeur, j’ai pu échanger avec la communauté française ainsi que les élus des Francais du Cambodge, Florian Bohêmeet Jean Lestienne. Il sont revenus notamment sur la nécessité de revaloriser le taux de base afin de bénéficier des aides sociales. Celui-ci ne reflétant pas le niveau de vie constaté au Cambodge. Le Conseil consulaire a demandé à deux reprises que ce taux puisse être harmonisé.

Par la suite, j’ai participé à une soirée avec des acteurs de la vie culturelle au Cambodge et le conseiller élu des Français du Cambodge, Florian Bohême. J’ai pu échanger avec son Altesse Royale le Prince Tesso Sisowath qui a une école de danse ancêtre du Ballet Royal, Sok Visal, producteur et réalisateur de film, Davy Chou, réalisateur de film primé à Cannes en 2002, Anne Laure Bartenay, à la tête d'une agence événementielle, et Steven Gargadennec, administrateur du CICADA et professionnel de la culture. Ils ont pu me faire part de l’implication de nombreux compatriotes dans différents projets culturels et artistiques au service du rayonnement de la francophonie.

Je me suis rendu dans les bureaux de France Volontaires à Phnom Penh pour échanger avec une quinzaine de jeunes volontaires de solidarité internationale et services civiques au Cambodge. Le Cambodge est l'une des destinations phares pour les volontaires français, figurant en tête des pays d'accueil en Asie. On dénombre près de 206 volontaires qui ont choisi de s'engager dans le pays dans des missions variées dans les domaines de l'éducation, la jeunesse, le développement local, la culture et le patrimoine.

Les jeunes volontaires ont notamment évoqué le coût et les lenteurs administratives pour l'obtention de visas, les difficultés liées aux remboursements de frais de santé ainsi que la nécessité de recevoir une indemnisation adéquate afin qu’une diversité de profils puisse accéder à ces opportunités d'engagement.

J’ai pu visiter et échanger notamment avec le directeur général de l’Institut de Technologie du Cambodge Kimtho Po, le vice directeur, Nguon Kollikaet le chef du bureau de la coopération et des relations internationales SIEANG Phen qui abrite notamment l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ainsi que l'Institut de recherche pour le développement (IRD) avec ses différents laboratoires et l'école ECAM LaSalle - Phnom Penh.

Dans les domaines universitaire et scientifique, la coopération se traduit par un grand nombre de diplômes proposés en partenariat avec des universités françaises, par des projets Erasmus+, mais aussi par une présence forte d’acteurs clefs de la recherche appliquée.

Retour sur mon déplacement en Egypte:

Accompagné du nouvel élu des Français de l’étranger, Rafael Pleutin, j’ai rencontré les différents acteurs qui participent à la relation bilatérale entre la France et l’Égypte ainsi que nos services consulaires et culturelles.

L’Égypte compte près de 105 millions d'habitants. Cela la place comme le pays arabe le plus peuplé et le troisième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria et l'Éthiopie.

L’Égypte vit une crise économique brutale causée par plusieurs chocs successifs notamment dûs aux conséquences de la pandémie et, plus particulièrement, en tant que premier importateur de blé, à la guerre en Ukraine. Cela a entraîné une forte inflation et une forte baisse de la livre égyptienne à travers plusieurs dévaluations. Ces difficultés économiques sont aggravées par le contrôle structurel de l'économie par l'armée du pays.

De par sa position géographique, l’Égypte est au carrefour de plusieurs conflits dans la région et a ainsi une tradition d’accueil des réfugiés notamment venus du Soudan et de la Libye. Le pays compte ainsi 9 millions d'étrangers dont 350 000 réfugiés soudanais. Malgré l’intensification des combats et l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza, l’Égypte restreint l’accueil des réfugiés palestiniens, par crainte de délocaliser le conflit dans le Sinaï. La guerre entre Israël et le Hamas a déjà poussé 85 % des Palestiniens de Gaza à quitter leurs habitations.

La France a augmenté son aide humanitaire en affrétant plus de 1000 tonnes de fret humanitaires (médicaments, nourriture) et mis à disposition un navire de guerre pour soigner les rescapés. Au-delà de l’intensification de notre aide humanitaire, notre pays doit défendre avec force, dans les instances internationales, une décision contraignante de cessez-le-feu immédiat et durable.

J’ai pu également échanger avec Gasser Abdel-Razek qui milite pour les droits humains en Égypte. Le pays réprime sévèrement les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Plusieurs milliers de personnes critiques à l’égard du régime demeurent détenus arbitrairement.

Lors de ma visite, j’ai également pu rencontrer et échanger avec l’équipe de direction et les représentants des parents d’élèves du lycée français d'Égypte. L'établissement, en gestion directe, compte 4 sites qui regroupent 2 073 élèves de la maternelle à la terminale. À noter que 112 élèves bénéficient de bourses scolaires et que près de 50% des élèves poursuivent leurs études supérieures en France. La dévaluation de la monnaie engendrée par la crise économique met en difficulté la trésorerie de l'établissement. En raison de cette situation particulière, l'établissement a obtenu plusieurs réunions avec l’AEFE afin d’obtenir un soutien financier de l’agence.

Plus globalement, notre réseau d’enseignement compte 14 établissements. En tout, ce sont près de 45 000 écoliers qui suivent un enseignement français en Égypte et 600 étudiants qui sont accueillis en France.

J’ai également visité et échangé avec le personnel de nos services consulaires. On dénombre près de 6 300 français inscrits au registre dont 50% sont des binationaux. Le poste consulaire souffre d’un manque de personnel pour le traitement de visas qui atteint près de 43 000 demandes par an. À l’heure où la France va accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques, ce manque de moyens porte atteinte à l'image de notre pays et à son attractivité.

Accompagné des conseillers des Français de l’étranger, Hervé Majidier et Rafael Pleutin, nous avons échangé avec le président du groupe d'amitié entre l'Egypte et la France au Sénat,

Hani Neamatalla ainsi que plusieurs parlementaires sur la relation bilatérale et la nécessité d’amplifier et de favoriser les échanges universitaires entre nos deux pays. Notre pays n'accueille que 605 étudiants égyptiens par an. La loi immigration, votée récemment, suscite de nombreuses inquiétudes.

J’ai conclu ma visite avec une rencontre conviviale organisée par l’association Français du Monde. J’ai eu le plaisir de retrouver Marianick Urvoy qui a laissé récemment son siège à Rafael Pleutin. Je tiens à la remercier pour son engagement constant auprès de nos compatriotes d’Égypte.

Je me suis ensuite rendu à Oran afin de visiter les services visas du Consulat et notamment les différentes étapes requises pour leur délivrance ainsi que les personnels des services d'état civils et social du consulat.

Dans le prolongement de ces échanges, j’ai pu visiter le centre de recueil TLS des demandes de visas à Oran. J’ai pu évoquer avec eux la lutte contre les officines qui revendent des rendez-vous et des prestations auprès des demandeurs. TLS souhaite développer des solutions technologiques comme la bio-mobilité afin d'éradiquer ces prestataires qui ternissent l’image de notre pays.

Avec le consul de France à Oran Alexis Andres, nous nous sommes rendus au lycée français d’Oran (LIAD) afin d'échanger avec le Directeur du lycée et des représentants de parents d’élèves sur le thème de l’agrandissement de la structure, en vue d’accueillir un plus grand nombre d’élèves et de créer des classes de première et de terminale.

J’ai rencontré des représentants de la société civile œuvrant dans les domaines de l’humour (théâtre d’improvisation), de la jeunesse et de la défense des femmes victimes de violence.

J’ai rencontré nos conseillers élus des Français établis hors de France, Ahmed HENNI, Mehdi BELATRECHE et Ouassini YOUNSI à Oran où nous avons échangé sur les problématiques rencontrées par nos compatriotes.

Ma journée s’est conclue avec la réception du consul à l'occasion de ses vœux à la communauté française et la société civile oranaise.

Accueilli à Alger par le conseiller élu des Français de l’étranger Fwad Hasnaoui, j’ai pu échanger sur les problématiques rencontrées par nos compatriotes avec les membres du bureau de l’association Français du Monde à Alger.

S’en sont suivis une visite de nos services consulaires et un échange avec les équipes du consulat général de France à Alger. Avec le constat d’une explosion des demandes de visas provoqués par les débats en France sur la loi immigration et la proposition de résolution du groupe LR visant à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968.

J’ai profité de ma visite pour échanger avec les conseillers élus des Français, Mme Radya RAHAL M. Karim Dendene , Mme Nadia Lahlou, M. Fwad HASNAOUI ainsi que l’ambassadeur M. Stéphane Romatet, le ministre conseiller M. Adrien PINELLI, le consul général adjoint M. Matthieu Pimont ainsi que les présidents d’associations françaises.

Nous avons échangé notamment sur les difficultés d’accès à l’enseignement français et au cursus réglementé du CNED ainsi qu’autour du projet d’Erasmus francophone que je porte, dans le cadre notamment du prochain sommet de la Francophonie en France. J’ai pu plaider pour que ce sujet puisse être évoqué entre nos deux pays à l’occasion de la venue cette année en France du président algérien.

J’ai également rencontré et échangé avec la proviseure du lycée Français Alexandre Dumas ainsi que le directeur de la Petite Ecole d'Hydra. Suite à l’interdiction par le gouvernement du programme français dans les établissements scolaires privés algériens, ces établissements connaissent une forte demande qui nécessite des investissements dans des projets d’agrandissement.

Je suis ensuite allé sur le site de Campus France à Alger qui est ouvert aux algériens et aux étrangers résidents en Algérie qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures en France. A contre-courant des débats délétères en France, il est essentiel de favoriser les échanges universitaires au sein de l'espace francophone.

Du 23 au 25 novembre, je me suis déplacé à Barcelone afin de participer au lancement du colloque international sur l'école inclusive et rencontrer nos élu-es consulaires ainsi que les acteurs de la vie éducative et culturelle.

J’en ai profité pour rencontrer les responsables de l’association de parents d’élèves ainsi que les syndicats du personnel de l'établissement. Cet établissement en gestion directe accueille 2874 élèves dont 1719 français.

J’ai également pu échanger avec les responsables de dispositifs FLAM de Barcelone et Grenade.

Enfin, j’ai rencontré Olivier Ramadour, consul général de France à Barcelone, ainsi que les élus consulaires Philippe Ogonowsky, Renaud Le Berre, Ana Saint-Dizieret Baudouin de Marcellus ainsi que la déléguée consulaire Elisabeth Devaux afin d'échanger sur les problématiques rencontrées par nos compatriotes de la circonscription consulaire de Barcelone.

À Berlin pour l’hommage émouvant à nos anciens combattants et à ceux qui sont morts pour la France et sa liberté, en compagnie des conseillers élus des Français de l’étranger, de l’ambassadeur de France en Allemagne , du général Uchtmann à la tête du Landeskommando Berlin et de jeunes élèves de l'école Voltaire.