Déplacement à Francfort
À Francfort pour les célébrations des 40 ans de la section de Français du monde - ADFE.
De belles retrouvailles avec les élu-es et membres de notre association en Allemagne.
À Francfort pour les célébrations des 40 ans de la section de Français du monde - ADFE.
De belles retrouvailles avec les élu-es et membres de notre association en Allemagne.
Dans le cadre de ma proposition de loi constitutionnelle visant à faciliter le déclenchement du Référendum d’initiative citoyenne (RIP), j’ai débuté une série de déplacements en France pour rencontrer nos concitoyennes et concitoyens ainsi que les élus locaux qui initient des projets et actions pour accroître la participation citoyenne.
J’ai commencé mes visites par la ville de Brest où j'ai pu visiter le Jardin Extraordinaire de Brest, un jardin d’acclimatation, créé grâce au budget participatif de la municipalité, qui s’étend sur 8000 m2 avec près de 1500 espèces botaniques. J’ai également échangé avec le maire de Brest, François Cuillandre, au sujet des différentes initiatives de participation citoyenne au sein de sa commune à l'image des assemblées et ateliers de quartier, du conseil participatif mais également du budget participatif qu’il développe activement dans la ville.
Mon déplacement en Bretagne s’est achevé par la ville de Quimper où j’ai échangé avec la Maire, Isabelle Assih, et son équipe chargée de la mobilisation citoyenne sur les pratiques démocratiques innovantes mises en place localement. Enfin, j'ai pu débattre sur l’actualité politique et la rentrée parlementaire de avec les militants socialistes de Quimper.
À Abidjan avec l’ensemble des parlementaires de gauche pour le Printemps de Français du Monde de la 9éme circonscription des Français établis hors de France.
Avant la reprise des travaux parlementaires, j’ai achevé mon déplacement en Asie et Océanie par le Japon.
On compte 12 000 Français enregistrés, mais selon les estimations, la communauté française dépasserait les 20 000.
70% ont moins de 40 ans et on y rencontre également de nombreuses familles binationales installées de longue date.
Le lycée français de Tokyo est un établissement conventionné qui accueille aujourd’hui près de 1 500 élèves. En raison notamment de projets immobiliers d’agrandissement, le comité de gestion a récemment décidé d’une augmentation substantielle de ses frais de scolarité. Cette augmentation met en difficulté un certain nombre de familles qui se mobilisent contre cette hausse.
À travers cet exemple, nous assistons aux ravages de la volonté présidentielle de doublement du nombre d’élèves dans notre réseau et cela à budget constant. Cet objectif reposant presque exclusivement sur la participation des parents d’élèves via des frais scolarité en perpétuelle hausse.
Pour être juste, cet objectif de doublement des élèves devrait, à minima, s’accompagner d’un doublement des budgets alloués à l’AEFE et aux bourses scolaires.
A l’initiative de nombreux compatriotes, des projets FLAM (Français Langue Maternelle) se développent au Japon. Ce dispositif permet à un nombre croissant de jeunes français inscrits dans le système éducatif local de pouvoir apprendre notre langue que ce soit dans une classe ou bien par les outils numériques.
Mes différents échanges avec les élus consulaires m’ont également permis d’aborder la question des parents privés de tout contact avec leurs enfants franco-japonais. Au Japon en cas de divorce d'un couple avec enfants, un seul parent obtient l'autorité parentale exclusive sur chaque enfant. En cautionnant de fait les enlèvements parentaux d'enfants et leur privation de tout contact avec l'un des parents, le Japon enfreint la Convention internationale des droits de l'enfant et (s'il y a déplacement vers un autre pays) la Convention de La Haye relative aux aspects civils de l'enlèvement international d'enfants. Il est essentiel que notre pays s'investisse pleinement dans une action diplomatique d'envergure.
Depuis la guerre en Ukraine, on constate que les envois postaux au tarif “Petit Paquet” vers la France depuis le Japon ne sont plus possibles. C’est une situation problématique pour nombre de nos compatriotes. Cette situation qui s’explique par des choix financiers de l’opérateur japonais doit être corrigée rapidement et j’aurai l’occasion d’intervenir pour faire avancer cette question.
Je tiens à remercier le conseiller élu des Français de l’étranger François Roussel ainsi la présidente de Français du Monde Bianca Codognet et toute la section pour leur implication et disponibilité au profit de cette communauté ainsi qu’au tissu associatif français et aux élus pour leur travail au service de nos compatriotes au Japon.
Troisième étape de mon déplacement en Asie et Océanie à Auckland en Nouvelle-Zélande.
On dénombre environ 6 000 Français inscrits sur les registres consulaires, mais on estime leur nombre réel à plus de 11 000.
C’est une communauté française très jeune et dynamique en raison de la venue de nombreux compatriotes en court séjour via le Permis Vacances-Travail (PVT) et qui prolongent régulièrement leurs séjours pour plusieurs années.
À l’initiative de nombreux compatriotes engagés dans leur communauté, plusieurs écoles publiques intégrant des sections bilingues ont pu être ouvertes.
J’ai pu rencontrer la direction d’une de ces écoles ainsi que les 80 élèves français qui sont accueillis dans l’établissement. Le gouvernement néo-zélandais participe ainsi à l’apprentissage du français dans ses établissements publics.
J’ai eu l’occasion de représenter notre pays à la cérémonie de l’ANZAC Day en présence de la Vice-première ministre de Nouvelle-Zélande, Carmel Sepulon, et du Maire d’Auckland, Wayne Brown.
L’ANZAC Day est la journée de commémoration nationale en hommage aux lourds sacrifices consentis par les troupes australiennes et néo-zélandaises lors de leur débarquement à Gallipoli 25 avril 1915.
Mes différentes rencontres avec les élu-es des Français de l’étranger m’ont permis de constater l’enjeu que représente l’absence de poste consulaire à Auckland où réside une grande communauté française.
Nous avons pu également aborder la question de l’impossibilité de cumuler une retraite française avec une retraite néo-zelandaise. J’aurais l’occasion d’intervenir sur le sujet auprès du gouvernement à l’occasion du groupe de travail sur la question des droits à la retraite pour les français établis hors de France avec le ministre du travail Olivier Dussopt.
Des remerciements particuliers aux élues des Français de l’étranger Nadine Plet et Geraldine Guillemot-Peacock pour leur implication de longue date auprès de la communauté française ainsi qu’à l’ensemble des élus et associations pour leur travail au service de nos compatriotes en Nouvelle-Zélande.
Deuxième étape de mon déplacement en Asie et Océanie avec de nombreuses rencontres à Sydney et Melbourne en Australie.
Environ 23 000 français sont inscrits sur les registres consulaires en Australie mais on en évalue le nombre réel à prés de 50 000.
La communauté française est pleinement intégrée à la société australienne. À tel point qu’on y dénombre près de 50% de binationaux franco-australiens.
À l’initiative des familles et avec le soutien des états fédérés de nombreuses filières bilingues se créent dans le système public australien. J’ai pu rencontrer les actrices et acteurs d’une offre diversifiée pour faire rayonner et permettre l’apprentissage du français en Australie.
À l’initiative de l’alliance française, l’Australie abrite également le plus grand festival de film français hors de France avec près de 200 000 visiteurs payants pour l’édition 2023 qui vient de s’achever. Un véritable succès qui mériterait d’être reconnu et bénéficier d’une plus grande visibilité et soutien de la part de notre pays.
De nombreux échanges également avec les élu•es des français de l’étranger qui ont mis en avant le besoin de renforcer notre offre consulaire en raison de la géographie du pays. Nous avons abordé la nécessité d’un accord de sécurité sociale et de reconnaissance des diplômes afin de permettre une meilleure prise en charge des problématiques de santé et pour une meilleure intégration dans la société australienne.
Des remerciements particuliers aux élus des Français de l'étranger Jean-Philippe Grange, Caroline Brunel et Philippe Lesage pour leur accueil ainsi qu’à tous les élus pour leur travail au service de nos compatriotes d’Australie.
Première étape de mon déplacement en Asie et Océanie avec de nombreuses rencontres auprès de la communauté française de Thaïlande.
On dénombre 14 000 Français inscrits sur les registres consulaires mais leur nombre réel est évalué à près de 45 000. C’est une communauté qui a connu une certaine croissance pendant la pandémie en raison de la venue de ressortissants français initialement installés en Chine. Cette communauté a pour particularité d’être composée à plus de 30% de compatriotes retraités installés de longue date. Ils sont un grand nombre à bénéficier de faibles pensions de retraite et font face à des difficultés concernant la prise en charge de leurs soins de santé par la Caisse des français de l’étranger (CFE).
À l’initiative du conseiller élu des Français de l’étranger, Claude Bauchet, j’ai pu visiter et m’entretenir avec les responsables d’établissements hospitaliers de grande qualité aux coûts abordables. Malheureusement, ces établissements ne sont pas encore agréés par VYV qui assiste la Caisse des Français de l’Étranger en Thaïlande. Cet agrément permettrait de réaliser des économies de près de 40% sur les dépenses de santé de nos ressortissants. Il paraît essentiel que la CFE puisse rapidement mettre en place une action afin de permettre une meilleure prise en charge des soins de santé de nos compatriotes de Thaïlande et cela à moindre coût. L’imposition des non-résidents a aussi été au cœur de mes rencontres avec notamment la découverte d’un simulateur élaboré par un de nos ressortissants pour assister nos compatriotes établis hors de France.
J’ai également visité l’une des quatre Alliances Française de Thaïlande qui font rayonner notre culture et la francophonie en Thaïlande.
Enfin, j’ai participé à une rencontre officielle avec le président du Sénat et plusieurs parlementaires Thaïlandais. Nous avons pu échanger sur la visite récente du président de la république, de l’année de l’innovation et du renforcement de la coopération scientifique et culturelle entre nos deux pays. Le président du Sénat m’a confirmé également son intérêt pour un déplacement officiel en France avec son homologue de l'Assemblée nationale au mois d’octobre prochain.
Je tiens à remercier Claude Bauchet et Kaï Banchong pour leur mobilisation et leur travail auprès de nos compatriotes de Thaïlande.
Déplacement avec la délégation parlementaire canadienne au cimetière canadien de Bény-sur-Mer et au centre Juno Beach sur les plages du débarquement en Normandie.
Une journée forte en émotions avec le recueillement et l’hommage rendu aux soldats canadiens morts pour libérer la France.