J'ai profité de la semaine d’interruption de nos travaux au Parlement pour me rendre en circonscription en Mauritanie et au Sénégal. J'ai eu l'occasion de rencontrer la communauté et les acteurs de la francophonie, et j'ai eu l'honneur de visiter la maison du grand Léopold Sédar Senghor.

Pour couronner ce séjour, j'ai participé à une réunion publique avec Karim Ben Cheikh. Nous avons échangé avec nos compatriotes installés à Dakar, puis à Saly, sur diverses problématiques, notamment les questions de visas, le droit au compte en France, et les délais pour la délivrance des actes d’état civil.

Je tiens à remercier chaleureusement Hassan Bahsoun, Anne-Marie Liccioni et Babacar Racine pour leur accueil et leur travail quotidien en faveur de la défense des droits de nos compatriotes au Sénégal.

En déplacement au Royaume-Uni du 12 au 14 janvier dernier, j’ai eu le plaisir de rencontrer la communauté française d’outre-Manche dans sa grande diversité.

J’ai été heureux d’y retrouver mes amis de longue date Samy Ahmar, conseiller des Français de l’étranger, ainsi que Catherine Smadja et Christophe Adol, délégués consulaires, qui œuvrent quotidiennement pour nos compatriotes du Royaume-Uni et qui m’ont accompagné tout au long de ma visite.

Avec les militants de la section PS, nous avons longuement échangé sur la situation politique en France et au Royaume-Uni, et sur le risque que le modèle social français ne prenne le chemin du modèle britannique et son lot d’injustices et d’inégalités sociales.

En préparation du sommet franco-britannique du 10 mars prochain qui doit être l’occasion de renouer des liens entre nos deux pays, j’ai échangé avec Madame l’Ambassadrice Hélène Duchêne sur les tensions qui persistent en conséquence du Brexit et sur l’insupportable drame des demandeurs d’asile qui traversent la Manche en bateaux de fortune au péril de leur vie, pour lesquels il faut trouver une réponse d’urgence.

Le nouveau Consul général, M. Samer Melki, m’a présenté l’excellent travail des équipes du consulat qui ont battu des records en 2022 en matière de délivrance de passeports/CNI et de visas. Ils continuent à déployer leurs efforts pour améliorer la prise en charge des rendez-vous, malgré l’exiguïté des lieux et le manque de personnel.

J’ai également eu l’occasion de m’entretenir sur les impacts du Brexit sur nos compatriotes du Royaume-Uni avec les conseillers et délégués élus des Français du Royaume-Uni présents à Londres.

Au lycée Charles de Gaulle, les représentants du personnel et les parents d’élèves m’ont fait part des difficultés de pouvoir d’achat qu’ils rencontrent dans une ville déjà très chère et désormais frappée par une très forte inflation et par la hausse des frais de scolarité. Les moyens mis à disposition par l’AEFE ne répondent pas suffisamment à ces problématiques, notamment pour les élèves à besoins particuliers. Je remercie aussi le club des Jeunes reporters internationaux pour leur interview déjà très professionnelle.

J’ai pu admirer le formidable travail du Dispensaire français et ses 70 bénévoles, notamment pour soutenir les Français isolés et les jeunes chez lesquels la santé mentale est devenue une priorité absolue après les longues périodes de confinement imposées au Royaume-Uni durant la crise du Covid. De même, je salue les bénévoles de Londres Accueil, et sa nouvelle présidente Emmanuela Velati, au service de nos compatriotes pour lesquels l’installation dans la ville est devenue plus compliquée.

A Cambridge, j’ai rencontré la communauté française lors de la galette organisée par l’école FLAM les Petits Caméléons et sa présidente Céline Ramond – l’occasion d’échanger avec la classe des Cassis sur mon action au Sénat contre le réchauffement climatique. A l’Alliance française de Cambridge, j’ai pu échanger avec la présidente Patricia Dalby, notamment sur son extension à Norwich, avant d’organiser une permanence pour les Français du Cambridgeshire et du Suffolk. Beaucoup m’ont fait part de leurs difficultés à accéder aux services consulaires en dehors de Londres et de leurs inquiétudes pour la protection de leurs droits suite au Brexit.

Enfin, je remercie la présidente de Français du Monde au Royaume-Uni, Catherine Smadja, de m’avoir invité à la galette républicaine de l’association, où j’ai pu présenter mes vœux à près de 80 Françaises et Français réunis pour l’occasion.

Retour sur mon déplacement parlementaire en Grèce

J’ai participé à une rencontre avec les élu•es des Français de Grèce Chantal Picharles et Guy Brochard. Ensuite, j’ai pu visiter et échanger avec la communauté éducative du lycée franco-hellénique Eugène-Delacroix à Athènes.

J’ai assisté à une permanence parlementaire avec les Français•es de Grèce sur les problématiques liées à l’accord fiscal franco-grecque, les pensions de retraite, la création culturelle francophone en Grèce. Puis j’ai eu le plaisir de visiter une ressourcerie créée par une franco-grecque qui vient notamment en aide aux réfugiés.

Enfin, j’ai rencontré la journaliste d’investigation documentariste franco-grecque Angélique Kourounis. Nous avons notamment échangé sur son travail d’investigation sur le parti grec néo-nazi Aube Dorée et les modes de résistance et réponses à mettre en place face au phénomène de la montée de l'extrême droite en Europe.

Une semaine dense de rencontres avec une délégation de parlementaires français et canadiens en Colombie Britannique au Canada afin d’échanger sur la transition écologique et la diversité culturelle.

J’étais également présent, en ma qualité de président du groupe d’amitié France-Canada, pour le dévoilement du monument Amicitia à Ottawa. Une initiative citoyenne qui célèbre quatre siècles d’histoire et d’amitié entre la France et le Canada. Ce monument est à l’image de la relation unique entre nos deux pays, qui s’exprime par celles et ceux qui la font vivre au quotidien.

Des échanges ont lieu entre parlementaires, nous avons pu constater la profondeur de cette relation pour faire face, ensemble, aux défis de notre temps.

Deux jours de travail et d’échanges à Rennes avec mes collègues socialistes au sénat et à l’assemblée.

Nous avons notamment abordé les enjeux sociaux de la rentrée (réforme de l’assurance-chômage et des retraites), l’éducation, le travail (dignité, rémunération) et la politique du grand âge.

Pleinement mobilisés pour mener la bataille contre les différents projets de casse sociale du gouvernement.

À Marseille pendant deux jours, avec une délégation de parlementaires socialistes, afin de rencontrer les élus et les différents acteurs du monde éducatif afin d’analyser la mise en place concrète du plan écoles de la Mairie de Marseille et du plan « écoles du futur » annoncée par le Président de la République.

En déplacement en Côte d’Ivoire, j’ai pu longuement échanger avec la ministre de la Culture et de la Francophonie ivoirienne, Françoise Remarck, ainsi qu’avec différents acteurs culturels qui font vivre concrètement la diversité de notre francophonie.

La Côte d’Ivoire est un pays multi-ethnique et multilingues (une grande partie de la population parle 2-3 langues). Dans ce contexte, le français continue de jouer un rôle de langue fédératrice.

La ville d’Abidjan est une ville très cosmopolite avec une grande ouverture au monde. La scène culturelle y est très riche et très orientée vers la culture populaire.

Face à l’hégémonisme culturel anglo-saxon qui se renforce, à l’ère d’internet et des plateformes numériques, il est plus que temps pour les francophones de faire vivre concrètement un sentiment d’appartenance et de mettre en mouvement une communauté d’intérêts.

En 2012, le rapport sur la Francophonie : action culturelle, éducative et économique rédigé par le député Pouria Amirshahi mettait déjà en avant la nécessité de faire vivre cette communauté d’intérêt à travers des propositions concrètes restées, malheureusement, lettres mortes.

Au cours de mes différentes rencontres, je ne peux que constater l’absence de cap, de réelle stratégie et de volonté politique visant à faire vivre une réelle coopération multilatérale francophone rayonnante.

Comme le proposait le rapport du député Pouria AMIRSHAHI cette coopération pourrait se concrétiser notamment par l’ouverture de notre réseau (Instituts français, IFRE,…) aux autres nations francophones afin de démultiplier nos forces ou la mise sur place d’un programme de mobilité étudiante francophone de type Erasmus.

Face à une politique guidée par des impératifs politiciens souvent démagogiques et vexatoires pour les ressortissants de nos pays alliés, il est temps d’agir en confiance et respect vis-à-vis de nos alliés francophones en instaurant un visa francophone afin de faciliter la mobilité des jeunes, universitaires, acteurs économiques et culturels au sein de l’espace francophone.

Les défis de notre temps nécessitent de renforcer nos liens et d’agir de concert notamment afin de réguler les géants du numérique et permettre l’expression et le financement de la diversité culturelle francophone.

Face à cet enjeu spécifique, j’organise un colloque le 3 octobre prochain au Sénat afin d’identifier les problématiques posées par cet hégémonisme culturel numérique et les moyens pour y remédier ensemble à travers notamment la formation d’une coalition internationale sur le sujet.

J'ai retrouvé aux Pays-Bas, Cécilia Gondard notre candidate de la nouvelle union populaire écologique et sociale et sa suppléante Catherine Libeaut

Réunion publique à Amsterdam avec Cécilia Gondard notre candidate nupes pour les Français du Benelux.

Notre union a créé un véritable espoir pour permettre une majorité de notre nouvelle union populaire écologique et sociale à l’assemblée nationale

J’ai également assisté à l’hommage au cimetière militaire français de Kapelle pour nos 600 compatriotes morts en mai 1940 pour défendre la liberté.

Unis avec nos voisins néerlandais et belges pour combattre l’envahisseur nazi, 229 soldats français, dont 22 d’origine marocaine, reposent à Kapelle.

N’oublions jamais ces résistants qui se sont battus autant sur le sol national qu’à l’étranger. Ils font l’honneur et la grandeur de notre pays.

Dans un contexte guerrier aux portes de l’Europe avec l’invasion de la Russie en Ukraine, cet épisode historique nous rappelle la nécessité que nos peuples restent unis et solidaires.