Déplacement en Chine

De nombreux échanges sur la relation bilatérale entre nos deux pays avec notamment notre ambassadeur en Chine, Bertrand Lortholary.

J’ai participé avec notre ambassadeur et les conseillers élus de Pékin, Franck Pajot et Françoise Onillon, à la cérémonie des 50 ans des relations sino-européennes avec l’ensemble des ambassadeurs des pays de l’Union européenne.

J’ai également pu échanger avec les équipes du consulat ainsi que le service de santé et de son cabinet médical. Un service unique, basé sur un partenariat franco- allemand, qui vient en aide à nos compatriotes.

J’ai également rencontré les responsables des associations qui agissent au sein de la communauté française notamment Français du monde - ADFE, l’UFE, Pékin Accueil, Oh lala, Le Souvenir Français, l’Association des Bretons et l’APE.

J’ai rencontré avec notre conseiller élu des Français à Pékin, Franck Pajot, la communauté française afin d’échanger sur leur quotidien et problématiques en matière de protection sociale, d’éducation et d’employabilité.

Je tiens à le remercier pour son travail constant au cours de ces dernières années au service de nos compatriotes et de nos idéaux de solidarité et de justice sociale.

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Déplacement en Inde

Yan Chantrel, Sénateur représentant les Français établis hors de France, a profité de la pause parlementaire pour aller à la rencontre de ses concitoyens vivant en Inde. Son déplacement l’a conduit à Mumbai puis à Pondichéry, deux pôles importants de la présence française dans le pays. Nous avons eu l’occasion de le rencontrer lors d’une réunion publique, conviviale et dynamique organisée à Mumbai, où de nombreux échanges ont eu lieu autour des enjeux qui touchent les Français de l’étranger. Extrait.

L’importance de partir à la rencontre des Français de l’étranger

J’ai choisi de visiter l’Inde car c’est un pays en plein développement depuis plusieurs années, avec une forte présence économique de la France sur le territoire et de réelles perspectives d’avenir. Il y a également une importante communauté française sur place.

"Je pensais que c’était un signal fort de venir à la rencontre de celles et ceux qui participent activement au développement de l’Inde, notamment les Français installés ici depuis plusieurs années."

Que ce soit dans l’éducation, la recherche scientifique, la coopération bilatérale ou encore le commerce, il est essentiel d’aller à la rencontre de ceux qui font vivre au quotidien les relations entre la France et l’Inde.

Sur les écoles françaises internationales :

Je suis actuellement vice-président de la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport, et président du groupe d’étude sur la francophonie au Sénat. Il va donc de soi que les établissements français à l’étranger participent pleinement au rayonnement de notre pays. Les écoles françaises ne sont pas seulement ouvertes aux francophones, mais aussi aux résidents locaux. J’ai toujours à cœur de me déplacer pour valoriser et soutenir ce réseau.

Au Parlement, je défends l’idée de développer ce réseau tout en gardant notre spécificité : la France a toujours permis à ses ressortissants d’accéder à l’éducation quels que soient leurs moyens financiers. Or, à l’étranger et particulièrement en Inde, les établissements français internationaux sont très coûteux et donc inaccessibles pour une grande partie de nos compatriotes. Beaucoup de Français vivant ici n’ont pas de revenus élevés, et les effets de seuil trop bas ou des critères désuets – comme la prise en compte du patrimoine mobilier – les excluent du système de bourses. La classe moyenne se retrouve ainsi hors du système alors qu’elle pourrait représenter une force pour ces établissements, tant en termes de fréquentation que de développement.

Le LFIM, par exemple, fait face à des enjeux de développement, notamment dans les classes supérieures où ses effectifs sont très faibles. Il pourrait croître si l’école était plus abordable pour les francophones. Il serait également intéressant de développer des partenariats avec d’autres pays membres de l’OIF.

Quel est l’enjeu pour les étudiants indiens souhaitant étudier en France ?

Il y a aussi un enjeu important pour que les Indiens puissent venir étudier en France. En tant que législateurs, nous devons travailler à simplifier les démarches et à faciliter leur venue et leur maintien sur notre territoire. La France doit se montrer accueillante et attractive, non seulement pour attirer ces étudiants, mais aussi pour favoriser leur intégration.

Que souhaitez-vous dire aux francophones qui n’ont pas accès aux écoles françaises en Inde, notamment dans des villes comme Bangalore ou Pune ?

Nous ne pouvons instaurer des écoles dans chaque ville avec une présence d’expatriés français donc en plus des écoles existantes, je propose d’étendre des dispositifs comme le programme FLAM. Il est nécessaire de les rendre accessibles partout dans le monde, non seulement aux ressortissants français, mais aussi aux francophones des pays membres de l’OIF. Certains de ces pays ont les capacités financières de porter ce type de projet.

Actuellement, ces dispositifs reposent souvent sur des bénévoles, ce qui est tout à leur honneur. Mais il faudrait pouvoir les soutenir financièrement, embaucher plus facilement, pour que cela ne repose pas uniquement sur du bénévolat. Ces dispositifs pourraient s’intégrer dans un programme plus large porté par les pays membres de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie).

Protection sociale des Français de l’étranger

"Je souhaite garantir une CFE (Caisse des Français de l’Étranger) accessible."

J’ai déposé un amendement – malheureusement rejeté – pour que la CFE puisse pleinement assurer sa mission de service public auprès de nos compatriotes en difficulté. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. L’État a mis en place un dispositif d'aide à l'accès à la CFE pour des personnes à faibles ressources, la "catégorie aidée", mais il ne prend que faiblement en charge ce dispositif, faisant portée quasi exclusivement cette aide à la CFE sur ses fonds propres, ce qui la fragilise financièrement.


Les Français de l’étranger contribuent via la CSG-CRDS, la COTAM pour les retraités et, pour certains,via l’impôt sur le revenu en France. Il serait donc légitime qu’une partie de ces fonds finance un service public de protection sociale à destination de nos compatriotes à l’étranger, notamment pour les personnels des ambassades et des écoles, souvent en contrat local, et qui terminent leur carrière avec une retraite très faible.

La France doit donner l’exemple. Une réforme de la CFE sera indispensable pour garantir sa mission de service public. Nos compatriotes auront l’occasion de faire part de leurs besoins dans le cadre des Assises de la protection sociale, prévues jusqu’en octobre. J’espère qu’elle débouchera sur des propositions concrètes : bourses, couverture sociale, mobilité… Aujourd’hui, de plus en plus de Français se déplacent d’un pays à l’autre sans repasser par la France. Il faut développer des accords multipartites pour accompagner cette mobilité, sans affaiblir leur protection sociale ou leur carrière.

Je vois également des difficultés pour certains descendants de Français à faire reconnaître leur nationalité. C’est parfois très compliqué depuis l’étranger, alors même qu’ils contribuent au rayonnement de la France. Il serait nécessaire d’assouplir avec une vision plus inclusive nos critères d’accès à la nationalité.

Commerce et PME : comment aider les petites entreprises françaises à l’étranger ?

C’est un vrai sujet. On voit que les grandes entreprises n’ont pas besoin de nos services aux entreprises pour l’export : elles ont leurs propres services en interne dédiés à l’export. Les aides à l’implantation pourraient donc être redistribuées vers les petites entreprises, qui s’approvisionnent en France ou exportent des concepts français.

Ces petites entreprises reçoivent peu d’aide car les services existants ne sont pas adaptés à leurs besoins. Nos chambres de commerce privilégient souvent les grands volumes plutôt que le sur-mesure. Or, c’est le sur-mesure qui fait grandir les petites structures et permet de faire émerger les entrepreneurs de demain.

Au parlement, nous travaillons à créer un statut pour les entreprises françaises à l’étranger, même si elles sont de droit local. Pendant la pandémie, nous avons vu apparaître de nombreuses structures portées par des Français, qui étaient jusqu’alors invisibles. Nous avons sous-estimé leur poids économique. Aujourd’hui, un travail est en cours pour mieux les identifier et les accompagner.

De l’importance d’avoir accès aux conseillers des Français de l’étranger

En tant que Sénateur représentant les Français de l’étranger, je suis élu au suffrage indirect, principalement par les conseillers des Français de l’étranger. Mandat de proximité que j’ai exercé pendant 7 ans. Ces visites sur le terrain et les échanges réguliers avec ces conseillers sont essentiels pour que je puisse accomplir pleinement ma mission. Je tiens à encourager tous les Français installés en Inde – comme ailleurs dans le monde – à prendre contact avec leurs conseillers, à les connaître, à les solliciter. Ils sont là pour vous accompagner, vous représenter et vous aider dans vos démarches.

N’hésitez pas à faire appel à eux.

Interview à retrouver sur le site du Petit Journal ici:
https://lepetitjournal.com/inde/actualites/yan-chantrel-senateur-des-francais-etablis-hors-de-france-en-visite-en-inde-411137

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Déplacement en Turquie

En déplacement à Istanbul où la contestation ne cesse de grandir depuis l’arrestation du maire d’opposition (Parti républicain du peuple – CHP) de la métropole d’Istanbul, E. İmamoğlu, d’une centaine de ses collaborateurs ainsi que de plusieurs journalistes sur ordre du procureur général d’Istanbul.

Au total, des rassemblements ont déjà été organisés dans 55 des 81 provinces turques.

Malgré la répression policière, la contestation rejoint désormais des niveaux inédits depuis les mouvements de contestation de 2013.

Le chef du CHP a appelé à un grand rassemblement ce samedi 29 mars à Istanbul.

Dans le même temps, un rassemblement est organisé à Paris ce samedi pour manifester notre solidarité avec celles et ceux qui se battent pour l’Etat de droit et la tenue d’élections libres.

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Déplacement aux Émirats arabes unis

Je me suis rendu à Abu Dhabi et à Dubaï aux Emirats arabes unis du 13 au 15 février pour rencontrer et échanger avec les élus, les associations, nos représentants consulaires ainsi que nos compatriotes engagés dans les domaines culturel, économique et éducatif aux Emirats arabes unis.

J’ai pu échanger à plusieurs reprises avec vos conseillers élus Gilles Grima, Hervé Serol, Guillaume Nassif et Valérie Allard-Latour ainsi que le consul de France à Dubaï, Jean-Christophe Paris. Ils m’ont fait part notamment, grâce à l’action du nouveau consul et de ses équipes, d’une nette amélioration en matière de délivrance et de prise de rendez-vous pour vos passeports et actes d’état civil.

Nous sommes revenus également sur vos difficultés en matière d’ouverture ou de maintien de vos comptes bancaires en France. Bien que la loi française garantisse un droit au compte pour nos ressortissants, les banques procèdent régulièrement à des fermetures abusives. Vous trouverez dans cette publication une fiche explicative pour faire valoir vos droits en la matière.

En raison de la croissance exponentielle de la communauté française aux Emirats arabes unis, j’interviendrai auprès de l’administration centrale afin de permettre le renforcement de notre consulat en terme de personnel et une relocalisation de celui-ci afin que notre enceinte consulaire dispose de locaux plus adéquats pour vous recevoir dans les meilleures conditions possibles.

J’ai également échangé avec nos services de coopération culturelle et scientifique et visité le Louvre à Abu Dhabi ainsi que le site de Sorbonne Université. Ces réussites en matière de coopération illustrent la nécessité de renforcer nos échanges et partenariats culturels et scientifiques grâce notamment à la mise en place d’un programme de mobilité pour les chercheurs francophones à travers le monde.

Vous trouverez sur le lien suivant mon récent rapport et mes propositions pour faciliter ces échanges et la mise en place de programmes à destination des francophones  : https://www.senat.fr/notice-rapport/2024/r24-006-notice.html

Aux côtés de vos élus que je remercie pour leur travail constant d’information et d’accompagnement auprès de vous, je resterai disponible pour relayer vos difficultés et permettre des avancées pour nos compatriotes des Emirats arabes Unis.

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Déplacement au Qatar

Suite de mon déplacement au Moyen-Orient, cette fois au Qatar à Doha, auprès de la communauté française autour des enjeux de l’éducation et de la culture.

J’ai visité et échangé avec les équipes pédagogiques et les élèves du Lycée Bonaparte de Doha, et du Lycée Voltaire. Puis j’ai participé à une rencontre et à une séance de questions avec le président de l’université de Lusail, Dr. Ali Bin Fetais Al Marri et les étudiants.

Finalement, j’ai échangé avec la présidente de Français du Qatar, Fabienne Chauvin De Bourmance-Say, et la communauté française à Doha.

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Déplacement en Arabie saoudite

Retour en images sur mon déplacement à Riyad en Arabie saoudite, où j’ai rencontré la communauté française et échangé sur les enjeux notamment de l’enseignement et de la culture.

Lors de ce déplacement j’ai rencontré l’équipe pédagogique et le conseil de gestion de l’Ecole Française Internationale de Riyad. J’ai ensuite rencontré la section Français du monde - Adfe de Riyad-Khobar. J’ai également rendu visite aux services consulaires ainsi qu' à l’alliance française et j’ai pu échanger avec les élus et les représentants des associations françaises à Riyad. J’ai pu entendre les préoccupations de la communauté française et répondre à leurs questions.

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Déplacement à Boston

Retour en images sur mon déplacement à Boston, axé sur la culture et l’éducation.

J'ai eu le plaisir de rencontrer les étudiants du French Club d’Harvard, suivi d'une réunion publique avec la communauté française.

J'ai également visité la French Library et échangé avec l’école française de Boston.

Ces échanges se sont poursuivis avec l’équipe de direction de l’école internationale de Boston, et j'ai conclu mon déplacement par des discussions avec la chambre de commerce Business France et la French Tech.

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Déplacement au Brésil

Je me suis rendu à São Paulo et à Rio de Janeiro du 9 au 13 janvier 2025 afin de rencontrer et échanger avec les élus, les associations, nos services consulaires et nos compatriotes engagés dans le domaine culturel, économique et éducatif au Brésil.

Le Brésil est un pays continent qui s'étend sur près de 8,5 millions de km² avec une population de près de 215 millions d’habitants. On y dénombre 19 942 Français inscrits au registre ; environ 30 000 Français résidents selon la police fédérale.

Dès mon arrivée à Sao Paulo, j’ai échangé avec Pedro-Antonio Gouveia Vieira, le Président de la Chambre de commerce Franco-Brésilienne. Les exportations brésiliennes sont majoritairement dominées par le soja (14% des exportations totales), le minerai de fer (16%) et les huiles brutes de pétrole (11,3%).

Avec près de 1100 filiales, les entreprises françaises bénéficient d’une implantation ancienne au Brésil. Toutes les entreprises du CAC40, en dehors de Bouygues y sont représentées. Les entreprises françaises génèrent 520 000 emplois au Brésil.

J’ai pu échanger avec la consule adjointe Prisca Ramesh, l’élu des Français du Brésil Bertrand Dupont, ainsi que l’ancien conseiller élu Edmond Aparicio, sur les problématiques rencontrées par nos compatriotes à Sao Paulo. Nous avons échangé notamment sur les difficultés avec l'organisme de sécurité sociale de la République fédérative du Brésil, chargé d'envoyer les documents exigés pour une demande de pension retraite. Plusieurs actions ont été menées par le consulat afin de réduire les délais pour que nos compatriotes puissent accéder à leurs droits à la retraite en temps voulu.

La coopération bilatérale universitaire et scientifique et culturelle est florissante. On compte près de 2 500 élèves dans les lycées ainsi que 37 Alliances françaises avec 24 000 élèves. A noter que pour fêter le bicentenaire de l’établissement de nos relations diplomatiques, une saison France-Brésil aura lieu en 2025 avec de nombreux événements artistiques dans les deux pays tout au long de l'année.

J’ai pu rencontrer, avec la conseillère élue des Français du Brésil, Mélanie Montinard, nos compatriotes impliqués dans différents domaines d'activité, que cela soit dans le domaine artistique, éducatif et social. Une communauté diverse et chaleureuse qui participe pleinement à la richesse de notre relation bilatérale. J’ai également eu la chance d’assister à une représentation d’une école célèbre de Samba à Rio.

Nous avons aussi échangé avec les élus Mélanie Montinard et Marie Godefroy ainsi que les instances consulaires sur les problématiques rencontrées par nos compatriotes dont l’insuffisante inclusivité de nos établissements français, le niveau inadéquat des bourses scolaires qui empêche une grande partie des familles françaises de scolariser leurs enfants de notre réseau d'établissement. Il s'avère également nécessaire de permettre une véritable revalorisation du taux de base pour les aides sociales à destination de nos compatriotes démunis.

J’ai pu également échanger avec les responsables de l’Alliance Française de Rio et de São Paulo. Suite notamment à la pandémie et à une concurrence accrue dans l’apprentissage du français à distance, elles connaissent des difficultés financières. En l’espace de 10 ans, le nombre d’apprenants au sein de nos Alliances au Brésil a diminué de moitié passant de 35 694 apprenants en 2014 à 17 158 l’an passé.

À noter qu’en un demi-siècle, le français est passé du statut de langue obligatoire dans un pays à faible taux de scolarisation, à celui de langue d’enseignement facultative dans un pays é fort taux de scolarisation. Contrairement à une idée reçue, le taux d’apprenant de français sur le long terme est à la hausse. Nous sommes passés de 100 000 apprenants de français dans les années 1990 à 220 000 dans les années 2010 (pour 10 000 à 12 000 enseignants).

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